Ventilation

VMC simple flux

Le système est mis en dépression par un extracteur d’air constituant le cœur du dispositif. Il s’agit d’un ventilateur placé généralement dans les combles, aspirant l’air par des conduits aboutissant dans les pièces humides. La dépression ainsi créée assure que l’air humide ou chargé d’odeurs ne circule pas dans le reste de la construction. Cette mise en dépression force également l’air extérieur à entrer dans la construction par des entrées d’air disposées dans les pièces non humides. La circulation de l’air est ainsi à sens unique.
Le contrôle du volume d’air renouvelé par heure se fait manuellement par les occupants. En général, la bouche ou trappe par laquelle l’air est aspiré peut être ouverte plus ou moins grand à l’aide d’un clapet ; le débit d’air entrant peut aussi parfois être réglé par un volet sur les entrées d’air.

VMC simple flux hygroréglable

La VMC simple flux Hygroréglable fonctionne sur le même principe que la VMC simple flux classique, cependant elle est équipée soit sur le caisson (hygro A), soit sur le caisson et les bouches d’aspirations (hygro B) de capteur d’humidité permettant de faire varier le débit nominal (la vitesse d’aspiration).

VMC double flux

Une VMC double flux est une ventilation permettant d’insuffler de l’air frais dans les pièces sèches (salon, chambres, …) et de l’extraire dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, …) de la maison, formant ainsi un circuit.
Contrairement aux VMC simple-flux, les double-flux ne mettent pas la maison en dépression limitant l’entrée des poussières extérieures et facilitant les feux dans les foyers non pourvus d’une entrée d’air frais, comme dans le cas des poêles.
Une VMC double flux a l’avantage de pouvoir s’accoupler à un échangeur thermique (ou récupérateur sur air vicié) permettant l’hiver de préchauffer l’air entrant à l’aide de l’air sortant et, pour une maison climatisée, l’été de rafraîchir cet air.

VMC double flux hygroréglable

La VMC double flux hygroréglable associe le principe de fonctionnement de la VMC double flux classique à un système permettant de faire varier le débit d’air aspiré et/ou insufflé en fonction de l’hygrometrie.

L’échangeur thermique et la VMC double flux

En hiver, la VMC double flux associée à un échangeur thermique permet de récupérer environ 60% de l’énergie qui serait perdue par le renouvellement de l’air avec une VMC simple flux. Cela représente environ 400W lorsqu’il fait -7 °C dehors, c’est-à-dire un petit convecteur de salle de bain. L’air entrant est alors à 12 °C au lieu de -7 °C, ce qui rafraîchit beaucoup moins l’atmosphère des pièces. S’il fait 0 °C dehors, l’air entrant sera à 15 °C. De même en été, la VMC double flux va permettre de rafraîchir l’air entrant si la température de la maison est plus basse que celle extérieure, et éventuellement permettre d’économiser l’énergie nécessaire à la climatisation.
L’hiver, lorsque les températures sont fortement négatives, l’échangeur thermique peut être pris en glace. L’air sortant chargé en humidité gèle au contact de l’air entrant. La VMC doit alors être muni d’un système adapté sous peine de la rendre temporairement inutilisable. L’admission de l’air via un tube souterrain de type puits provençal, ou au travers d’une batterie hydraulique (lac…), permet d’avoir une arrivée d’air à température positive toute l’année et d’optimiser son fonctionnement pendant les périodes les plus froides.